Récit: le 1ier concours de poésie au monde

[b]Le 3 mai 1324, à Toulouse, de riches bourgeois, réunis dans une «compagnie du gai savoir», organisent une joute poétique entre troubadours. Ainsi naît le premier concours de poésie d'Europe, sinon du monde.

Les concurrents doivent s'exprimer en langue d'oc, la langue du Midi toulousain. Cette langue, imprégnée de tournures latines, se distingue de la langue du Bassin parisien, la langue d'oïl, d'où est issu le français actuel (leur nom respectif vient de ce que oui se disait oc à Toulouse et oïl à Paris).

Les gagnants du concours de poésie sont récompensés par une violette d'or.

Les capitouls, bourgeois qui gouvernent la ville au nom du comte de Toulouse, ajoutent un souci d'argent et une églantine d'or aux prix décernés chaque année.

En 1694, la compagnie prend le nom d'Académie des Jeux Floraux. Signe des temps, elle renonce à la langue d'oc pour le français, qui a pour lui le prestige de la cour de Versailles.

Le jury des Jeux Floraux a fait la preuve de sa sagacité en récompensant d'un lys d'or le jeune Victor Hugo (19 ans). Et aussi Fabre d'Églantine qui nous a légué le calendrier révolutionnaire et «Il pleut, il pleut, bergère...» (son nom rappelle l'églantine d'argent remportée aux Jeux Floraux et dont il était très fier !).

Aujourd'hui hébergée dans l'hôtel d'Assézat, l'Académie des Jeux Floraux poursuit la promotion de la langue d'oc (ou occitan) depuis qu'en 1895, le poète provençal Frédéric Mistral a réintroduit cette langue en son sein...

Un poème en langue d'oc !...
Tu pourrais ?

Bonjour Sandi,

Il y a eu une erreur de ma part dans l'envoi du message qui ne devrait pas figurer dans cette rubrique et je m'en excuse vivement.
Pour la réponse à ta question, j'avoue n'avoir pas de maitrise ce vieux français qu'est la langue d'oc

J'ai dé^lacé ton post à cette place.
Je pense que c'est ce que tu voulais.
Bisous^^