nombres fascinants

Notre imagination a « inventé » les nombres.
Bien connus, les entiers permettent de compter,
Quand les irrationnels restent tapis dans l’ombre.
Extensions des réels, les complexes comptés

Dans notre imaginaire ont été aplanis.
Par ses propriétés, le nombre Pi fascine :
Ses décimales vont tutoyer l’infini,
Et il fait rayonner les cercles qu'on dessine.

Présent dans bien des arts, le nombre d’or s’impose,
Avec sa perfection, à tous les architectes,
Et ses propriétés, au monde entier, s’exposent.
Les nombres sont divins : les hommes les respectent.

L'important nombre "e", nommé exponentielle,
Ami de la nature, est aussi transcendant
Que le grand nombre Pi. Sa présence essentielle
Dans bien des équations lui donne l'ascendant

Sur tous ses concurrents : il règne sur les maths.
Aussi le nombre "i", du monde imaginaire,
Afin de l'épouser, lui fait des yeux d'agate.
Mais tous sont silencieux dans la vie ordinaire.


Un nombre transcendant est un nombre qui n'est pas algébrique. Si vous avez des questions concernant ce poème, vous pouvez les poser et j'essaierai d'y répondre. Au fait, je suis professeur de mathématiques.

Bonne chance

Tu es prof de maths dis-tu... alors nous ne serons pas copains lol... j'ai une sainte horreur des maths parce que les profs de mon temps n'ont pas su capter l'attention des lycéens que nous étions.
Bien entendu je rigole quand je dis que nous ne serons pas copains... ici c'est plus la plume qui compte et non les nombres qui jouent.
Bonne participation et bonne chance.

Attention : les nombres jouent pour le concours du mois de mars !
Merci d'être passé me lire et désolé d'avoir réveillé de mauvais souvenirs.

Et que dire du sept... qui a traversé les légendes et même le sacré...

Mon préféré est le 12 puisqu'il représente à lui seul la Sainte Trinité multipliée par les quatre points cardinaux... en les rapprochant des douze lunes, des douze mois de l'année, des 12 apôtres etc etc... il y avait de quoi écrire sur ce chiffre...

Les nombres ne se limitent pas aux chiffres et les nombres les plus fascinants et les plus profonds ne sont pas des chiffres (d'un point de vue mathématique). Quoi de plus banal qu'un chiffre ! Le chiffre sept est accessible à tout le monde alors que le nombre Pi et le nombre d'or demandent plus d'abstraction et ont une beauté bien plus grande. Je parle de beauté mathématique bien sûr ! Le nombre Pi a un lien profond avec le cercle et le cercle est la figure géométrique plane la plus symétrique qui soit. De plus, on retrouve le nombre Pi dans beaucoup de formules mathématiques alors que sept ça reste juste sept. Je vous invite à faire des recherches sur le nombre Pi et sur le nombre d'or (vous verrez, c'est fascinant).

En même temps c'est un forum et un atelier poétique... pas vraiment un forum de maths et le but (dans ce salon), est le concours de mars. Maintenant si tu veux parler maths il y a le salon "nos clavardages".

woodywood a écrit:

Les nombres ne se limitent pas aux chiffres et les nombres les plus fascinants et les plus profonds ne sont pas des chiffres (d'un point de vue mathématique). Quoi de plus banal qu'un chiffre ! Le chiffre sept est accessible à tout le monde alors que le nombre Pi et le nombre d'or demandent plus d'abstraction et ont une beauté bien plus grande. Je parle de beauté mathématique bien sûr ! Le nombre Pi a un lien profond avec le cercle et le cercle est la figure géométrique plane la plus symétrique qui soit. De plus, on retrouve le nombre Pi dans beaucoup de formules mathématiques alors que sept ça reste juste sept. Je vous invite à faire des recherches sur le nombre Pi et sur le nombre d'or (vous verrez, c'est fascinant).

Le Fib est une forme de poésie s'appuyant sur la suite de Fibonacci et ressemblant au haïku. C'est un poème composé de 6 vers et totalisant 20 syllabes, chacun des vers comptant autant de syllabes que chaque ligne correspondante de la séquence de Fibonacci, soit 1 / 1 / 2 / 3 / 5 / 8.

Citation :

One
Small,
Precise,
Poetic,
Spiraling mixture:
Math plus poetry yields the Fib.

Gregory K. Pincus

Un américain l'a fait alors pourquoi pas nous...lol
La poésie est musique, la musique est mathématique il me semble aussi, alors...prenons la tangente et explorons nous aussi l'espace et tous ses infinis avec modestie et admiration

J'ai beaucoup aimé ton poème et te souhaite bonne chance pour le concours
amicalement
Tof

Bonsoir woodywood

3775
132715
111312171115 .......

Oui, les mathématiques quel bel exercice mais 6,7et3 ...........7et20.
Toutes mes félicitations pour ce beau poème et bonne chance pour le concours.

Cordialement vôtre,
Philippe Andrejean.

tofka : la suite de Fibonacci a un lien profond avec le nombre d'or (mais je ne développerai pas ici). Merci pour ton commentaire.

Philippe Andrejean : je suis content que mon poème t'ait plu. Merci pour ton commentaire.

Je vous félicite pour ce bel écrit qui réconcilie de fort belle manière les nombres et la littérature.

Bravo !

Je te remercie Iloa.

Bravo Woodywood !
C'est ton poème qui a gagné notre concours de Mars.
Ex æquo avec celui de Tigresse.
Cela prouve que les vocables s'allient très bien avec les nombres
Il suffit de savoir les marier.
Mais pour un professeur de mathématiques quoi de plus simple ?

:!Bien :!Bien :!Bien
et pour ce texte que tu as écrit !