Sous les pommiers

sous les pommiers

Abrités des regards indiscrets qui pourraient nous voir,
Défendue par le rempart chaud de ton corps haletant,
Nous nous étions installés à l'abri du souffle du vent,
Nos corps dénudés, en plein soleil, nous caressions l’espoir
Que cette journée serait pour nous un havre de bonheur.
je sentais tout contre le mien, battre fortement ton cœur,
et j’éprouvais pour toi de si ardents et troubles sentiments
Que mon ventre se tordait et je le sentais devenir vivant,
S’accordant à la chute de tes reins qui se faisait moins sage.

Nos étreintes éperdues, affolées mettaient nos peaux en nage,
Et nos gémissements, portés par le vent bien au delà de nous,
Se mêlaient aux bruits de la nature et toi alors à genoux,
Tu me regardais avec un sourire désarmant puis de tes doigts
Écartais précautionneusement toutes mes fragiles corolles.
Il n’y avait ici bas, sous l’abri du pommier, que toi et moi
Et l’amour éblouissant qui se passe alors d’inutiles paroles

Le printemps sied si bien aux amoureux que ses fleurs
Neigent lentement sur leur corps et d’un coup les embaume
D’une senteur de miel et quand les branchages fleuris pleurent
Ce ne sont que des pétales satinées dont le ciel fait l’aumône.

Joli poème coquin et en même temps bucolique ! Charmant.

Celui-là aussi, j'aimerais bien l'entendre...

je ne trouve pas ce poeme coquin....mais plutot placé au niveau superieur de l´éros...les coquineries c´est plutot négatif.....rien a voir avec avec la communication sublime si elle existe dans deux entités inconnues pour elles meme et aussi pour l´autre......mais si l´amour est ponctuel à la croisée des vies il est important d´en jouir à tout les niveaux

Quelle poésie! Le titre m'a tout de suite attiré puisqu'il m'a rappelé un moment identifié... au plus profond de ma pensée! Merci d'avoir partagé