Plainte du vent

Le ciel est gris mais le soleil
En mon coeur déchire le voile,
L'étincelle rouge vermeil
Dessine l'amour en sa toile.

Jalousie parfois tu me stresses,
Agrippant cruelle mes tripes,
Réveillant l'enfant en détresses,
Au souvenir de mauvais trips.

Sur mes pâles lèvres démises,
Ta bouche soigne tel un strip,
A tes caresses qui m'attisent
Je fonds vers toi et je m'agrippe.

Poisson m'emmène à la dérive,
Au torrent coulant de mes larmes,
J'accosterai sur l'autre rive,
Celle où on peut baisser les armes.

Dans l'herbe tendre du désir,
Se tracera de nous l'empreinte,
De nos corps fourbus de plaisir,
Le vent délivrera la plainte.

Très joli poème, où le vent ne semble pas se plaindre, mais plus chanter une romance.
J'aime beaucoup en ce dimanche matin la fraîcheur de ton texte.
Amicalement
pour le partage

L'étincelle brille à tous les vers pour éponger les larmes...