Paisible trépas

Paisible trépas

Cette fleur en moi qui flétrit
A l’ombre des arbres amis
Que le temps, sournois ennemi
Troque en verdure cramoisie


C’est à tire d’aile que s’en va le printemps
De cette belle fraîcheur en habit d’enfant


De sombres visions m'avaient pourtant auguré
L’issue de cette fugitive éternité


Ce torrent en moi qui rugit
A l’ombre des rêves taris
Me semble sonner l’hallali
De ce corps dont l’envie s’enfuit…


Bien peu m’importe les souffrances et les rides
Ce sera sans regrets qu’à la dernière porte
L’ultime chandelle de cet infanticide
Vacillera sans lamentations ni escorte

Car de chaque seconde de cette vie j’en aurais volé l’instant…

Passer de vie à trépas l'âme en paix... le coeur léger, qui n'en rêverait pas !
J'aime beaucoup ton dernier vers... c'est vrai que nous volons chaque seconde au temps... ou est-ce le temps qui nous vole nos instants ?
Amicalement

Triste ton poème... Laissons demain à la mort. Vivons aujourd'hui en vie... du partage